Stéphane Testa est le porteur du projet Carbon Blue. Créé en 2020, il a installé son atelier à Gémenos, près de Marseille. Carbon Blue récupère le plastique en fin de vie, souvent destiné à l’incinération ou l’enfouissement, et le valorise localement en circuit court.
Ce plastique est récupéré sur différents sites : ceux des industries, des municipalités, des associations de collectes et des particuliers. Grâce à Carbon Blue, il aura ainsi une seconde vie et sera transformé en mobilier comme des fauteuils, des tables basses ou hautes et d’autres objets du quotidien.
Des produits éco-conçus avec un design unique et fabriqués grâce à des techniques inspirés du travail traditionnel du bois et d’autres techniques bien spécifiques, comme la soudure ou les finitions à la flamme. Stéphane a ainsi pu bénéficier d'un savoir-faire familial d’entrepreneurs convaincus.
Sa famille est passée en 70 ans du bois au plastique. Une matière au cœur des priorités de cet entrepreneur et de son entourage. Son arrière-grand-père, arrivé d’Italie en France en 1940, a commencé à travailler dans le bois avant de basculer dans le plastique. Dans les années 80, son père a repris cette activité en s’orientant vers une démarche de recyclage en créant MP Industries.
Stéphane, lui, a travaillé plus de vingt ans dans la promotion de matériel agricole européen dans les fermes surexploitées du nord de la Chine. C’est là qu’il a pu voir les dégâts de la pollution plastique sur l’environnement. C’est ainsi qu’il a décidé de créer Carbon Blue pour réintégrer dans un cycle de production les plastiques en fin de vie.
Une démarche qui vise également à créer les métiers et produits de demain. Il souhaite ainsi mettre en place une formation qui permettra aux jeunes de venir se former à ces nouveaux métiers de menuisier à base de plastique recyclé. Carbon Blue est aussi un site d’accueil et de développement pour les porteurs de projets souhaitant évoluer dans le domaine du recyclage plastique.
Enfin, Stéphane Testa souhaite mettre en place un voltet éducatif afin de sensibiliser les plus jeunes à la collecte et au recyclage des déchets, notamment en nouant des relations avec des écoles de la région.
Installée dans les quartiers Nord de Marseille la boulangerie solidaire Pain et Partage s’apprête à ouvrir la première biscuiterie anti-gaspi de la ville. En recyclant les pains bio non consommés. L’objectif est de commercialiser les premiers biscuits en ce début d’année. Ils sont évidemment moulés en forme de Bonne Mère. Le pain est l’un des produits les plus gaspillés. Les invendus représenteraient environ 10 % du pain produit soit 15 000 tonnes par an. Dans ces biscuits anti-gaspi, 50 à 75 % de la farine traditionnelle est remplacée par de la farine produite à partir des pains récupérés par le réseau.
Le réseau Bou’Sol au travers d’une franchise solidaire des boulangeries solidaires « Pain et Partage » poursuit différents objectifs comme faciliter, grâce à la fourniture d’un pain bio de qualité, l’accès à une alimentation saine et durable pour tous. Ou bien structurer des filières biologiques et locales blé-farine-pain, pour développer une filière durable. En enfin créer des emplois pérennes et inclusifs au sein de la filière. L’association emploie une majorité de personnes éloignées de l’emploi. D’autres associations « Pain et Partage » ont vu le jour en France comme à Montpellier ou à Lyon. Une deuxième boulangerie a ouvert à Marseille.
Promouvoir une pratique du sport éco-responsable c’est l’objectif de la recyclerie sportive. Un réseau associatif qui existe depuis 2015. Alors la recyclerie sportive c’est un endroit où vous pouvez amener vos baskets trouées ou encore vos gants de boxe abîmés. Vous donnerez ainsi une seconde vie à votre matériel de sport. Ils finiront, pourquoi pas, en boucles d’oreilles en chambre à air, en bracelet crée à partir de pneu ou encore en jardinières suspendues créées avec des casques. Le réseau national de la recyclerie sportive milite pour une filière sportive dite « zéro déchet ». Elle a ouvert en 2021 sa première structure à Marseille dans le quartier d’Euroméditerranée, boulevard de Briançon, à Saint-Mauront.
Une fois collectées, triées, réparées les affaires sont revendues à prix cassés. Une politique de prix solidaires qui vise à favoriser l’accès au plus grand nombre à la pratique sportive. Alex Schoenhenz, responsable de l’antenne marseillaise de la recyclerie sportive nous explique qu’en France, 100 000 tonnes de déchets sont produites par le milieu du sport par an. Il explique également que peu de solutions de récupération et de réutilisation existent pour ce type de matériel. C’est pour cela qu’il sensibilise à l’économie circulaire et fait la promotion du réemploi lors de nombreux ateliers organisés dans leur locaux. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur la recyclerie sportive sur leur site www.recyclerie-sportive.org. Vous trouverez des antennes un peu partout en France.
Avec la crise sanitaire, la précarité des jeunes a explosé. Le Secours Populaire, une association humanitaire généraliste, déplore une augmentation de 50% des besoins des personnes en situation de précarité. Pour tenter d’y répondre, le Solidar’bus, mis en place par le Secours Populaire en 2013, sillonne les rues de Marseille et apporte le nécessaire aux jeunes.
Grâce à la distribution de colis alimentaires, les bénévoles du Solidar’bus luttent contre cette précarité grandissante chez les jeunes de moins de 30 ans. Souvent, ces jeunes soutenus par les bénévoles, deviennent eux-mêmes des acteurs de solidarité en participant à des chantiers solidaires ou en accompagnant le Solidar’bus.
Quand une simple balade au musée donne naissance à un projet de recherche sur les écosystèmes marins et d’eau douce. C’est l’histoire de Biodivaquart, qui signifie "la biodiversité aquatique dans l’art", initié par Thomas Changeux, biologiste à l’Institut méditerranéen d’océanologie à Marseille (IMO). L’idée lui est venue après avoir admiré un tableau représentant plusieurs espèces aquatiques, au musée du Louvre.
À présent, il travaille avec trois chercheurs de l’Institut méditerranéen d’océanologie (MIO) et du laboratoire Temps, espaces, langages, Europe méridionale, Méditerranée (TELEMMe), que sont Daniel Faget, Thomas Richard et Anne-Sophie Tribot. « Ce projet fait appel à plusieurs disciplines : l’histoire et l’écologie. On travaille avec des historiens de l’art, des conservateurs de musée, des archéologues. On a récolté 300 peintures, principalement italiennes, ibériques, françaises et néerlandaises, datées de l’époque moderne, donc entre les XVIe et XVIIe siècles. Nous avons choisi cette époque, car à cette période beaucoup de peintres étaient réalistes », explique la chercheuse.
Ce premier corpus de peintures a permis de s’intéresser à la faune aquatique présente dans l’Atlantique, les mers du Nord et Méditerranée. Le but est d'observer les éventuelles augmentations ou diminutions dans la représentation de certaines espèces, voir comment cette représentation peut être corrélée à des phénomènes historiques documentés, et ce, à différents niveaux : environnementaux, climatiques et social.
Vous pouvez aussi contribuer à ce projet si vous voyez une œuvre d’art avec la représentation de la faune aquatique.
Révision, plaquettes de frein, pneus… François, le mécanicien de TruckMyCaR installe depuis plusieurs années son camion sur le parking de votre entreprise à Marseille et dans un rayon de 100 kilomètres, puis effectue l’ensemble des opérations que vous souhaitez.
Vous, vous n’avez rien à faire, pas d’attente pour le rendez-vous, pas obligé de traverser tout le département pour changer un pneu, ce garage mobile s’occupe de tout.
“Les garagistes sont assez mal vus, j’ai donc voulu redorer leur blason pour recréer du lien”, explique François au micro d’AirZen Radio et d’ajouter : “Les automobilistes n’ont pas à se déplacer, cela participe aussi un peu à réduire la pollution”. Pour poursuivre sa démarche écologique, TruckMyCar a désormais une petite sœur : WashMyCar, une station de lavage mobile et “à sec” pour nettoyer les voitures directement sur le parking de l’entreprise.
Un livre drôle, incisif, un véritable hommage à la ville de Marseille. Hadrien Bels, auteur de Cinq dans tes yeux (éditions Iconoclastes), est né en 1979 à Marseille. Il a été élevé par des parents pieds-noirs arrivés un an auparavant d’Algérie, dans un quartier du Panier extrêmement populaire.
C’est aussi le cas de son personnage principal, Stress, et de son groupe d’ami dont il est le seul blanc qui deviennent en quelques sortes les témoins des évolutions de la ville : une ville qui se gentrifie avec l’arrivée des bobos, ce que l’auteur et son narrateur qualifient de “venants” qui progressivement la transforme pour le meilleur comme pour le pire : moins d’âme dans le Panier, des airs d’Oberkampf en soirée mais une offre culturelle et culinaire qui se diversifie.
Dans ce roman à la langue contemporaine et cash, Hadrien Bels avoue ce qu’il n’a jamais su bien exprimer pour sa ville : son amour. Marseille qui passe d’ailleurs du statut de simple ville à celui de personnage principal puisqu’elle est personnifiée, comparée à une femme qui change.
Des moules à tartes, en passant par le savon de Marseille, des blouses ménagères aux moulins à poivre, il y a des quoi satisfaire tous ceux qui aiment l’authenticité et qui ont le goût des choses bien faites. La boutique appartient toujours à la famille Empereur, Laurence, la directrice fait partie de la 7ème génération.
Récemment elle a eu l’idée de crée un appartement dans l’arrière boutique, qu’elle propose à la location pour que les touristes ou fidèles clients puissent s’immerger de l’esprit Empereur.
C’est en plein cœur du parc national des Calanques, au cap Morgiou à Marseille que se trouve la Grotte Cosquer. Elle a été découverte en 1985 par Henri Cosquer, scaphandrier professionnel lors de l’une de ses explorations. Mais ce n’est qu’en 1991 que le préhistorien Jean Courtin va authentifier les gravures et peintures de cette grotte. Puis le ministère de la Culture prendra le relais pour protéger et étudier ce site daté de moins de 30 000 ans, qui n’est autorisé qu'à quelques scientifiques.
En 2019, le chantier de sa réplique à la Villa Méditerranée a démarré. C’est Frédéric Prades, directeur de la Grotte Cosquer qui supervise les travaux. Il note plusieurs éléments qui font la singularité de ce vestige : " tout d’abord, c’est la seule grotte préhistorique connue à l’Est du Rhône. Elle rassemble de nombreuses gravures et peintures : plus de 500, dont des représentations uniques d’animaux marins (des phoques, des pingouins, des poissons et des méduses). Ce que l’on trouve rarement dans des grottes de l’intérieur des terres comme à Chauvet ou à Lascaux. "
Puis il poursuit : "ensuite, c’est que cette grotte est une miraculée de la nature puisque tous les géologues, historiens et archéologues sont unanimes pour dire qu’elle n’aurait pas dû survivre à la montée des hauts et aurait dû être engloutie. L’entrée est 40 m sous l’eau au bout d’un long boyau de pierre sous l’eau et a été découverte par le plongeur Henri Cosquer par hasard."
Celui qui a découvert la Grotte est d’ailleurs très investi sur le chantier de la réplique qui doit s’achever en juin 2022. Au total, une trentaine de personnes ont travaillé en atelier sur les panneaux et 80 ouvriers sur le site (peintre, décorateur, spécialiste des patines de résine etc.). Comparée à l’originale qui fait 2 200 m2, la reproduction fera 1700 m2. Au niveau architectural de la réplique, il y a une volonté de reproduire la même ambiance que dans la grotte originale avec un bassin et un espace semi-immergé. Les visiteurs pourront découvrir les différents espaces du musée grâce à des modules. Ils auront le plaisir de découvrir le travail des taxidermistes qui ont reproduit en grandeur nature 12 espèces d’animaux dont un bison, un chamois, un phoque et un pingouin.
L’accent, l’histoire, le patrimoine, les habitants… C’est avec son œil d’experte que l’historienne et chercheuse Judith Aziza nous parle de sa ville. Les lieux incontournables de Marseille sont à retrouver dans ses ouvrages : Une histoire de Marseille en 90 lieux et Une histoire de Marseille en 90 autres lieux aux éditions Gaussen. Elle tient également la page Facebook et Instagram "Une histoire de Marseille" qui lui permet de partager plus régulièrement de nouveaux lieux qu’elle déniche au fil du temps. En 2800 ans, la cité phocéenne a changé plusieurs fois de visages. De la basilique Notre Dame de la Garde et son panorama au Vieux Port, il suffit parfois simplement de demander aux habitants où aller pour tomber sur des pépites. Vous ne les reconnaîtrez pas forcément à leur accent, mais surtout à leur vocabulaire.
Aujourd’hui allons nous promener dans la ferme Capri à Marseille. Cette ferme c’est un projet lancé par la Cité de l’Agriculture, laboratoire urbain engagé dans la transition écologique et agroécologique. C’est dans le 15e arrondissement, au nord de la ville. Sur un terrain de 8 500 m2 elle est conçue comme un lieu de rencontre et de partage autour de l’agroécologie. L’objectif est de créer une ferme urbaine permettant de relocaliser la production de fruits et légumes bio. Des ventes y sont organisées avec des prix fixés pour être abordable pour tous.
La ferme Capri c’est plusieurs aspects comme promouvoir les circuits courts, la rencontre, la mixité sociale et l’aspect pédagogique. Le lieu accueille régulièrement des ateliers en collaboration avec les établissements scolaires et les associations du quartier. Ruches, unités de compost, serre… Elise Chaintrier est responsable animations, accueil et médiations à la ferme Capri elle nous fait découvrir la ferme qui regorge de ressources. Le lieu, une ancienne terre agricole, est longtemps resté à l’état de friche. En 1964 une chapelle y fut construite puis détruite une dizaine d’années plus tard. Le terrain a donc nécessité un gros travail de la terre pour la rendre fertile. Le pari est aujourd’hui réussi. Les projets y sont nombreux : construction d’une mare pédagogique ou encore d’un jardin pédagogique pour éduquer les enfants au travail de la terre. La ferme est ouverte le mercredi de 14h à 18h et vous pouvez retrouver toutes les informations sur leur compte instagram La ferme Capri.
Le Petit Coin de Paradis de Caroline Contoz se trouve à Marseille, en plein cœur de la ville, à 2 pas du Vieux Port, elle nous invite à la Casa Ortega, sa maison d'hôtes.
Cette maison est riche de son histoire, c'est ici qu'a vécu le célèbre joueur de castagnettes Sébastien Ortéga… Imaginez… on y aurait même vu Picasso, Hemingway ou encore Django Reinhardt…
Caroline adore chiner à Marseille et en Provence, à l'Isle sur la Sorgues. Caroline travaillait dans l'univers du luxe, à Paris, elle a changé de vie. Elle est tombée amoureuse de cette maison. Elle aime les jolis objets, toutes les chambres ont une atmosphère différente. Entrez dans la chambre verte, la chambre rouge… Caroline connaît bien la ville, elle nous livre ses coups de cœur…On la suit ?
C'est à Marseille, dans le 13ème arrondissement, que vous trouverez le premier restaurant solaire d'Europe. C'est-à-dire que pour préparer les plats qui y sont servis la seule énergie vient du ciel et du beau soleil de la cité phocéenne. Le concept profite des 300 jours d'ensoleillement de la région, ça fait rêver. Et pour capter cette précieuse énergie tout un système a été pensé. Equipé de plaque de fonte chauffée à l'aide d'une parabole et d'un four solaire. Un miroir parabolique de 8 m2 surplombe la guinguette dont la cuisine est installée dans un conteneur maritime recyclé. Elle est située sur le terrain au technopôle de Château-Gombert à Marseille. L'objectif est de créer un restaurant bioclimatique avec un jardin nourricier tout autour. Au-delà de l'énergie solaire le Présage c'est toute une philosophie. Vous y trouverez des produits bio, locaux (voire ultra locaux avec le futur jardin en permaculture), méthanisation des déchets organiques ou encore recyclage des eaux par phytoépuration. Dans le futur le projet est d'essaimer les guinguettes solaires un peu partout. « un vaisseau amiral pour ouvrir la voie à un futur délicieux ». Sur leur site le présage se présente joliment comme une nouvelle écriture gastronomique à l'encre solaire de Marseille et nous invite à venir vivre l'expérience d'un Futur Délicieux. Des produits que vous pouvez donc déguster dans leur guinguette solaire. Vous pouvez réserver votre table sur www.lepresage.fr/blog
Des champignons de Marseille pour nourrir les marseillais. C’est le défi que s’est lancé Nicolas d’Azémar en 2017 en créant sa champignonnière urbaine. Aujourd’hui installé dans le 15ème arrondissement de la cité phocéenne, il est le seul producteur de champignon dans les bouches du Rhône. Son objectif : encourager les circuits courts et l’alimentation biologique. Il nous parle de sa culture de champignons en plein Marseille. Ces champignons, il les distribue dans plusieurs épiceries paysannes de Marseille, et plusieurs biocoop. Ils sont également utilisés dans certains restaurants. Il cultive dans sa champignonnière le pleurote et un autre champignon plus exotique comme le shiitake un champignon japonais. Nicolas d’Azémar ouvre régulièrement les portes de sa champignonnière au public pour faire découvrir cette culture, mais aussi pour y faire des ateliers où vous pourrez apprendre à cultiver et récolter les champignons. Toutes les informations sont sur son site www.champignon-marseille.fr
C’est un beau bâtiment de pierre niché sur la corniche Kennedy, surplombant la mer à Marseille. Le marégraphe mesure depuis 1884 le niveau de la mer en France ,et marque le point zéro des altitudes françaises. C’est grâce à lui que l’on peut mesurer la hauteur du Mont Blanc ou encore celle de la Tour Eiffel. Lionel Gaudiot, directeur territorial adjoint à l’IGN l’institut national de l’information géographique et forestière, nous explique comment il fonctionne. Pour cela, il faut tout un système de puits avec un flotteur relié à l’instrument qui s’appelle un marégraphe, et donne son nom au bâtiment. Depuis plus de 120 ans, ce marégraphe a observé une montée de la mer Méditerranée à Marseille de 16 centimètres, l’équivalent d’une augmentation d’un millimètre par an. Le marégraphe s’est installé à Marseille à la fin du 19ème siècle, et ce n’est pas un hasard. Alain Coulomb est le président de l’association des amis du Marégraphe qui se bat pour faire connaitre ce bâtiment. Il nous explique pourquoi dans ce reportage.
Le monument s’apprête à subir de gros travaux de rénovation, les visites ne sont pour l’instant pas possible. Mais tous espèrent pouvoir les reprendre au courant de l’année 2022.
Difficile de penser à Marseille sans penser à cette odeur anisée qui émane du pastis, l’un des emblèmes de la cité phocéenne. Airzen Radio vous invite à venir prendre l’apéritif aujourd’hui.
« Pour certains marseillais, le pastis est limite une religion » nous explique Guillaume Strebler fondateur de la distillerie de la plaine.
La distillerie de la plaine est un atelier de fabrication d’alcool artisanal, réalisé en plein cœur de Marseille dans le quartier de la Plaine. De la distillation avec un alambic en cuivre à la macération de plantes fraîches en dame Jeanne, l’ensemble des produits sont réalisés à la main.
Les plantes fraîches proviennent de l’herboristerie du Père Blaize.
Pour découvrir les secrets de fabrication du pastis, la distillerie de la plaine vous propose de participer à des ateliers tous les jeudis de 19h à 20h.
Si vous voulez du bon poisson frais, rendez-vous Quai de la Fraternité à Marseille tous les jours et toute l’année de 8h à 13h ! C’est ici, sur le Vieux-Port que se trouve le célèbre marché aux poissons de Marseille, autrefois appelé La Criée. Les pêcheurs y viennent juste après leur pêche de la nuit vendre leurs poissons pêchés.
Au milieu de ces étales vous trouverez certains jours des vendeurs-cueilleurs d’herbes de Provence pour pouvoir assaisonner votre poisson. Et vous pourrez également y apercevoir un produit intriguant, l’Œil de Sainte Lucie. Un petit opercule minéralisé d’un mollusque de la famille des Turbinidae. Utilisé comme pendentif, on lui prête des vertus de porte-bonheur.
En France on compterait plus de 10 000 marchés et chaque année il s’en crée de nouveaux. 2 Français sur 3 affirment s’y rendre au moins une fois par semaine. Et cette semaine donc direction le soleil et le marché aux poissons du Vieux-Port à Marseille.
En 1815, Toussaint Blaize, guérisseur venu des Hautes-Alpes décide d’ouvrir son herboristerie, rue Méolan au cœur de la ville de Marseille. En choisissant de s’installer tout près du port, il s’assure de pouvoir avoir accès facilement aux bateaux venus lui livrer les plantes du monde entier.
Il tombe amoureux de la cité phocéenne et entraîne dans son sillage six générations de passionnés qui se sont succédées à la tête du Père Blaize. Aujourd’hui, Cyrille Coulard a repris la tête de l’entreprise. L’actuel directeur nous ouvre les portes de ce lieu magique et chargé d’histoire.
Le Parc national des Calanques est un site protégé composé de 8 300 hectares de terre et de 43 000 hectares en mer. Alors que vient de s’achever à Marseille, le congrès de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), pour agir contre la dégradation des écosystèmes, ce joyau de la méditerranée est encore trop souvent victime de déversement de déchets. Mais des bénévoles engagés ont décidé de lutter contre ce fléau à leur niveau.
Clean My Calanques est une association marseillaise créée en 2017 par Eric Akopian. Habitué des longues balades dans ces beaux paysages, il en avait assez de tomber sans cesse sur des déchets en se promenant ou en se baignant. Avec des amis, il a décidé de prendre des gants, des sacs poubelles et sur leur chemin de randonnée habituel ils ont commencé à ramasser les déchets, accompagné de musique et avec un petit pique-nique à la clef. Une initiative qui a très vite séduit et attiré du monde, et dont les ambitions se sont pérénisées avec la création de l’association.
Une à deux fois par mois, une randonnée est organisée avec des volontaires pour ramasser les déchets dans les calanques. Et dans la bonne ambiance!