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« Plus on mange sucré, plus on en a envie » : les conseils d’une nutritionniste pour sortir enfin du piège

D.R.
Le sucre appelle le sucre : une nutritionniste décrypte ce cercle vicieux et livre ses meilleurs conseils pour s’en libérer sans frustration ni régime extrême.

Crises sucrées, pulsions incontrôlables, culpabilité : non, ce n’est pas juste dans votre tête. Une experte décrypte le mécanisme… et donne des solutions concrètes.

Pourquoi on craque (et pourquoi ça n’a rien à voir avec le manque de volonté)

Je ne pensais pas être “accro” au sucre. Et pourtant, combien de fois j’ai vidé un paquet de biscuits sans même savourer la moitié ? Alexandra Murcier, diététicienne-nutritionniste, a mis des mots là-dessus : « Les envies de sucre ne sont pas une faiblesse, mais un signal. » Et ce signal peut venir de loin.

Premier levier : la physiologie. Un corps mal nourri – comprenez, pas assez de glucides complexes, des repas trop espacés, ou trop légers – finit par réclamer du sucre rapide. Résultat : une envie incontrôlable, puis un pic de glycémie… et une rechute peu après. Et c’est là que le piège se referme.

La fameuse phrase d’Alexandra Murcier résume bien la mécanique : « Plus on mange sucré, plus on en a envie. » La boucle est bouclée. Le vrai remède ? Revenir à une alimentation régulière, équilibrée, avec des féculents complets, des légumes, des sources de protéines, et une vraie écoute de ses sensations. Rien d’extrême. Juste du bon sens.

L’autre face du sucre : quand nos émotions prennent le contrôle

Mais le corps n’est pas seul aux commandes. Le mental, lui aussi, a ses petites stratégies. « Certaines personnes mangent pour gérer leurs émotions : anxiété, solitude, stress », note Alexandra. Et là, ce n’est plus une question de faim. C’est une recherche de réconfort, immédiat, sucré, familier.

Ce que j’ai appris, c’est qu’on ne combat pas une émotion avec une tablette de chocolat. On l’écoute. On l’identifie. Et surtout, on trouve un autre exutoire. Ça peut être un appel à un proche, une marche de 10 minutes, une séance de respiration, ou simplement le fait de se demander : “De quoi j’ai vraiment besoin ?

Depuis que je pratique ça, je ne mange pas forcément moins de sucre. Mais je le choisis. Et surtout, je ne le subis plus.

Ce qu’il faut retenir (et appliquer dès aujourd’hui)

  • Si vous grignotez du sucre sans pouvoir vous arrêter, ce n’est pas une question de volonté : c’est un signal de déséquilibre, physiologique ou émotionnel.
  • Une alimentation trop stricte ou déséquilibrée favorise les pulsions : remettre des glucides de qualité dans les repas est une première étape.
  • Le sucre peut servir à masquer une émotion. L’identifier, c’est reprendre le pouvoir.
  • On ne supprime pas une habitude. On la remplace. Et le cerveau adore ça.

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