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Marché, primeur : comment choisir toujours les meilleurs fruits !

D.R.
Bien choisir des fruits, ça s'apprend ! Apprenez à distinguer fruits climactériques ou non, à les choisir au marché, à les faire mûrir – ou pas – et à les conserver sans jamais perdre de goût.

Combien de fois avez-vous rapporté à la maison une mangue encore dure comme du bois ou, au contraire, une barquette de fraises déjà ternes ? Connaître le comportement des fruits après la récolte change tout : certains poursuivent leur maturation, d’autres non. En identifiant cette différence et en appliquant quelques gestes simples, vous pourrez remplir votre panier de fruits toujours savoureux, limiter le gaspillage et profiter pleinement de chaque saison.

Comprendre la « respiration » des fruits

Les scientifiques parlent de « pic climactérique », un sursaut de respiration accompagné d’une libération d’éthylène, l’hormone végétale qui adoucit la chair et décuple les arômes. Les fruits climactériques (pomme, banane, avocat, mangue…) continuent donc de mûrir hors de l’arbre. Les non climactériques (fraises, agrumes, raisin, ananas…) se figent dès la cueillette : ce que vous voyez est ce que vous goûterez.

Fruits climactériquesFruits non climactériques
Pomme, poire, banane, mangue, avocat, kiwi, pêche, nectarine, abricot, prune, papaye, figue, kaki, tomateFraise, framboise, mûre, myrtille, cerise, orange, citron, pamplemousse, raisin, ananas, pastèque, melon, litchi, grenade

Bien acheter les fruits climactériques (et bien les conserver)

Au marché, visez des fruits encore légèrement fermes : une pêche qui cède à peine sous la pression ou une banane striée de vert au pédoncule vous garantit quelques jours de marge. De retour chez vous, laissez-les respirer dans une coupe à température ambiante ; vous accélérerez la maturation en les glissant dans un sac en papier avec une pomme bien mûre. Dès que le parfum se fait intense et que la peau s’assouplit, stoppez le processus en réfrigérateur (sauf pour la banane, qui noircit). Vous gagnerez ainsi trois à quatre jours supplémentaires sans sacrifier le goût.

Bien choisir les fruits non climactériques

Ici, pas de seconde chance : choisissez un fruit déjà à son apogée. La couleur doit être franche et uniforme, la peau exempte de meurtrissures. Prenez l’habitude de sentir un ananas au niveau de la base : un parfum sucré est le meilleur indicateur de maturité. Pour les baies, préférez les petites barquettes du jour ; leur peau doit rester tendue et brillante. Un agrume, enfin, doit être étonnamment lourd : c’est la promesse d’un jus abondant.

Et les autres fruits ? Melon, pastèque … et compagnie

Tous les fruits ne se laissent pas classer aussi simplement ! Le melon, par exemple, se situe entre deux mondes : il ne mûrit plus vraiment après la cueillette, mais il continue à développer des arômes ; choisissez-le donc bien dense (donc lourd pour sa taille), et surtout il doit dégager un parfum sucré (l’odeur est le plus sûr moyen de choisir un melon) à proximité de la petite tige et un réseau de « cicatrices » bien dessiné sur l’écorce. A la maison, laissez-le deux heures au réfrigérateur pour un goût plus net, puis ramenez-le à température ambiante une heure (15 minimum) avant de le déguster.

La pastèque, elle, est définitivement non-climactérique : visez une croûte vert profond, mate plutôt que lustrée, et un « spot » jaune beurre sur le dessous (la zone qui reposait au sol) ; tapotez-la : un son creux mais dense promet une chair délicieusement juteuse.

Vous hésitez devant l’ananas ? Tirez doucement sur une feuille du cœur : si elle se détache sans effort, c’est le signe d’une pleine maturité ; il ne gagnera plus en sucre chez vous, alors dégustez-le dans les 48 heures. Enfin, la noix de coco fraîche réclame une écorce sans fissures et un bon volume d’eau — secouez-la : le clapotis doit être franc, gage d’une pulpe encore tendre. Ainsi armé·e de ces repères sensoriels, vous ferez de chaque fruit atypique un plaisir garanti.

Saisonnalité : quand la nature offre le meilleur

Et bien sûr, n’oubliez pas que la règle de base est la saisonnalité. En France métropolitaine, l’hiver met les agrumes à l’honneur tandis que le printemps lance la valse des fraises et des cerises. L’été est le royaume des pêches, melons et framboises ; l’automne, celui du raisin, des figues et des kakis. Suivre ce calendrier naturel, c’est goûter des fruits cueillis à pleine maturité, issus de circuits courts et souvent moins traités ; c’est aussi varier instinctivement les apports nutritionnels au fil de l’année.

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