Chez Frédérique Larinier, l’art des jardins est une seconde nature et l’aboutissement logique d’un parcours qui l’a vue évoluer de l’agronomie au paysagisme en passant par l’urbanisme. Sans jamais toutefois oublier le moteur de son action : l’amour de la nature. Et la sensibilisation à sa fascinante capacité de résilience.
Exalter la résilience de la nature
C’est, entre autres, pour cela qu’elle a créé l’Embellie. Sa petite entreprise propose une approche unique combinant la permaculture et l’art des jardins à vocation plurielle. Résilience écologique, donc, mais aussi production alimentaire – qu’elle met en pratique dans son propre petit potager, aux environs de Limoges – et bien-être communautaire.
Son public ? Des particuliers cherchant à créer des espaces naturels et comestibles, ainsi que des entreprises soucieuses du bien-être de leurs employés. Également des collectivités souhaitant développer de nouveaux espaces nourriciers ou naturels. L’Embellie propose, par ailleurs, différentes formations et animations.
Récompense
Et quand on parle d’art des jardins, on pense bien rapidement au Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. En 2016, Frédérique Larinier y a été récompensée du prix de la création pour son jardin Que vienne la pluie ! qui résume parfaitement sa philosophie de « paysageuse » – comprenez paysagiste voyageuse : créer des espaces expérimentaux où l’action de l’homme se fait minimaliste. Pas très éloignée de celle d’un Eric Lenoir dont elle apprécie le travail “punk” et poétique.