Laure Barrière, à travers son roman graphique “La meuf en paillettes” paru aux éditions du Rocher, aborde avec légèreté et humour sa révélation à 34 ans : elle est née d’un don de sperme. Cette nouvelle a bouleversé sa vie et l’a poussée à explorer les implications de l’anonymat des donneurs.
Dans son livre, elle raconte comment les banques de sperme, instaurées dans les années 70, ont contribué à ce secret familial. “Il faut entendre notre parole et notre vécu
“, souligne-t-elle, tout en appelant à une réflexion sur l’accès à l’histoire personnelle des enfants issus de ces dons.
Un tabou à lever : l’importance de l’information
Laure insiste sur l’importance de connaître son histoire pour mieux avancer. Elle évoque l’absurdité de l’anonymat, qui peut fausser des diagnostics médicaux. Les récits de vie, comme le sien, soulignent la nécessité d’un dialogue ouvert sur le sujet.
Elle milite pour que les enfants issus de dons de gamètes aient accès à des informations sur leur donneur. “Connaître son histoire est essentiel
“, affirme-t-elle, en soulignant les évolutions législatives récentes qui permettent un meilleur accès à ces données.
Une histoire universelle qui résonne
Le parcours de Laure Barrière n’est pas isolé : fin 2024, plus de 10 000 femmes en France attendaient une assistance médicale à la procréation avec don de spermatozoïdes. Son récit met en lumière la diversité des expériences liées à la parentalité.
Pour prolonger cette réflexion, écoutez l’épisode complet sur AirZen Radio et découvrez comment les histoires personnelles peuvent aider à construire une société plus inclusive et compréhensive.
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