Après une carrière dans l’informatique, au début des années 2000, Fabien Rodhain a bouleversé sa vie professionnelle et développé deux activités : dans l’accompagnement et l’écriture. Il est aujourd’hui un auteur engagé dans la protection du vivant. « Comme j’étais de plus en plus sensible à l’environnement, j’ai écrit une première, puis une deuxième pièce de théâtre éco-engagée. Et j’ai continué, à travers l’écrit, à transmettre mes valeurs d’engagement pour la protection du vivant », explique Fabien Rodhain, qui écrit des bandes dessinées depuis 2014 et s’est installé dans la Drôme, territoire pionnier en matière d’agriculture biologique.
Lui-même consomme des produits bio. « Je ne dois pas être loin du 100 % bio. » Pourquoi ? «(Glénat) est précisément axée sur la bio. C’est son dernier emploi salarié dans une grande coopérative agricole du Sud-Est qui l’a inspiré. « J’ai été en souffrance quand je me suis rendu compte qu’une grande coopérative vendait des pesticides et n’était pas forcément opposée aux OGM. Cela m’a meurtri », confie Fabien Rodhain.
Ce qu’il défend aussi, désormais, c’est l’optimisme de chemin, voire même de combat. « Quand on regarde ce qui se passe aujourd’hui, cela ne rend pas optimiste. Mais c’est justement pour cela qu’il faut se mettre en action. Et nous pouvons avoir des actions sur notre consommation, en étant conscient de ce que l’on achète et de ce que l’on ingère. J’aime bien dire que l’on vote avec notre carte bleue. Il y a mille manières d’agir au quotidien. »