EN DIRECT
00:00
00:00

LA RADIO QUI VOUS
FAIT DU BIEN

  
 

Bio, mais fragile, l’abricot au cœur de toutes les attentions

© Le Verger Bio de Véronique
Son produit phare est l’abricot, un fruit que l’on consomme jusqu’à la fin de l’été. Dans le Roussillon, Le Verger Bio de Véronique les cultive en bio depuis 2009.
En partenariat avec

L’abricot est l’un des premiers fruits de l’été et c’est le produit phare du Verger Bio de Véronique, à Rivesaltes, dans le Roussillon. Au sein de l’exploitation familiale, 150 hectares sont dédiés aux abricots, 45 aux vignes et 10 hectares aux grenadiers. Le tout en bio. « Ma mère a fait le choix du bio en 2009 », explique Jean Pratx.

Depuis, il n’y a pas eu de retour en arrière, malgré des années compliquées. « C’est une question de conviction. Produire en conventionnel, c’est plus simple au quotidien puisqu’on a des produits magiques qui permettent de rattraper des situations catastrophiques. En bio, ce n’est que du préventif. Cela demande beaucoup plus de technicité », explique Jean Pratx qui a repris, avec son frère, l’exploitation de ses parents. 

D’autres cultures

Mais l’abricot est fragile, la floraison précoce. Dans un contexte de changement climatique, les gérants expérimentent donc plusieurs solutions, parmi lesquelles figure l’agrivoltaïsme. Des panneaux photovoltaïques ont été installés au-dessus de deux hectares de verger. Objectif : réduire le gel, la grêle et les coups de chaleur, mais aussi maintenir davantage d’humidité. Le Verger Bio de Véronique développe également de nouvelles cultures moins gourmandes en eau et en traitement. « Avec la grenade et la figue, nous prolongeons notre saison de production », ajoute Jean Pratx.

Sans rapport avec le changement climatique, Le Verger Bio de Véronique a aussi fait le choix de proposer d’adopter un arbre fruitier de l’exploitation, via deux plateformes de e-commerce. L’idée ? recréer un lien avec le consommateur, alors que l’exploitation travaille beaucoup avec la grande distribution, des grossistes et industriels. « On ne parle plus non plus de qualité visuelle ou de calibre. La seule obligation que l’on a, c’est que le fruit soit bon », explique Jean Pratx.

Ça va vous intéresser aussi…

Un jeune garçon, vu de haut et assis au pied d'un pommier, croque dans une pomme

écouter

Grande enquête sur les produits Bio : aidez-nous en répondant à quelques questions

9 avril 2025
Jardin de Cyril - Maine-et-Loire

écouter

Dans le Maine-et-Loire, le jardin de Cyril témoigne de son amour des iris

16 juin 2025

Émissions

Ma région