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1ère radio 100% positive

La solidarité envers le peuple ukrainien n’a pas de frontières. AirZen vous prouve aujourd’hui qu’elle ne fait pas non plus de distinction.

Si les civils restent bien sûr la priorité, certains Français n’en oublient pas pour autant les animaux qui subissent eux aussi le conflit. Une situation qui a profondément touché Mickaël et sa femme Oksana. Ce couple installé dans la Sarthe a décidé de venir en aide à un refuge ukrainien : depuis plusieurs semaines ils essayent de faire adopter leurs chiens et leurs chats en France.

«. Sauf qu’aujourd’hui ils se retrouvent submergés devant le grand nombre d’abandons. On s’est donc dit que c’était la meilleure façon de les aider. »

Ce refuge s’appelle Shelter Friend Ukraine, mais si vous êtes intéressé par une adoption, il faut directement contacter Mickaël au 06 32 73 66 74.

Un convoi humanitaire de 6000 km

Photo Valérie Hériaud

Autre initiative, cette fois-ci dans les Landes. Mi-mars, quatre habitants n’ont pas hésité à faire plus de 6 000 kilomètres pour apporter 6 tonnes de vivres, notamment de la nourriture pour animaux à des refuges de Lviv.

«;En une semaine, nous avons réussi à collecter beaucoup de dons pour les animaux. Et nous avons aussi apporté sur place du matériel médical ainsi que des produits destinés à un orphelinat. »

Le quatuor prévoit un nouveau convoi, fin avril, et espère d’ici là collecter encore de nombreux dons. Vous trouverez les coordonnées pour les contacter par ici.

Après deux longues années d’attente, Cassandre André voit le rêve qu’elle a longtemps imaginé devenir une réalité. Située sur la commune de Guilliers, dans le Morbihan, l’écurie du Breizh Pinto est un lieu unique en France qui a ouvert ses portes le 1er avril.

Il s’agit d’un centre de bien-être dédié aux chevaux. Mais ce qui fait la particularité de cet établissement c’est qu’il adresse aussi à leur propriétaire.

Ici, les cavaliers peuvent en effet venir profiter d’un moment de détente avec leur monture. Un concept que Cassandre a tiré de sa propre expérience.  « Il y a 10 ans, j’ai eu un accident avec mon étalon et j’ai fini à l’hôpital. À l’époque, moi aussi, je courrais après le temps, je ne prenais pas le temps d’être à l’écoute de mon animal qui m’avait pourtant envoyé des signes et que je n’ai pas su percevoir. C’est de là que m’est venue l’idée d’un lieu qui serait spécialement dédié à la détente du cheval mais aussi du cavalier. »

Ici, tout est pensé pour renforcer l’harmonie du duo cavalier-cheval : bassin aquatique, bain massant, jacuzzi extérieur en duo, solarium, et même la possibilité d’un repas en terrasse avec son animal ! 

Le centre propose aussi un espace détente 100% dédié à l’humain avec sauna, hammam etc. Une bulle hors du temps qui plaira sans doute à tous les propriétaires d’équidé, et pas seulement. Les passionnés d’équitation qui ne possèdent pas de chevaux sont aussi les bienvenus.

Ecurie du Breizh Pinto – 23 Kerbigot, 56490 Guilliers

Plus d’infos au 06 58 77 41 66 ou par mail Breizh.pinto@gmail.com

Des vaches heureuses, qui font le bonheur de leurs éleveurs. Un cercle vertueux que cherche à développer en France la société Obione. En 2016, cette entreprise spécialisée dans la nutrition et le conseil en bien-être animal a lancé la démarche Happy afin de valoriser les pratiques des éleveurs bovins qui font du bien-être de leurs vaches une priorité.

Pour être certifiés, les éleveurs volontaires passent un audit. Cet examen regroupe près de 200 critères qui reposent sur sept piliers : l'absence de peur, de détresse, de faim et de soif. Mais aussi les actions pour l'environnement, la bonne santé ou encore le bon logement.

"Lorsqu'il est auditionné, l'éleveur doit, par exemple, être capable de boire l'eau qu'il donne à ses vaches", explique Mahaut Blochet, l'une des responsables de la démarche Happy chez Obione. 

En cinq ans, 250 éleveurs bovins français ont obtenu la certification Happy. Obione souhaite désormais étendre cette démarche aux éleveurs ovins.

On les surnomme les « Saint-Bernard des mers », en raison de leur gabarit et de leur aisance dans l’eau. Depuis 2012, Sophie Delacroix élève des chiens de race terre-neuve à Buxy, en Saône-et-Loire.

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Plus qu’un métier, un véritable rêve d’enfant pour cette mère de famille passionnée. « Les terre-neuve et moi, c’est une histoire d’amour de longue date. J’ai eu mon premier chien à 11 ans, j’en ai 37 aujourd’hui », raconte Sophie.

Une passion qu’elle partage en famille. Sophie et ses deux enfants prennent la route presque tous les week-ends pour participer à des concours aux quatre coins de la France et partout en Europe. Des concours où les chiens de l’élevage se distinguent d’ailleurs régulièrement. « Grant, l’un de nos chiens, est champion de Russie, de Suisse et du Luxembourg. Il est aussi élu meilleur terre-neuve en France depuis trois ans. »

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Parmi tous ces concours, le Concours général agricole du Salon de l’Agriculture est sans doute l’un des plus importants. C’est la cinquième fois que Sophie y participe cette année. En 2019, elle a déjà eu la chance de remporter la médaille d’or dans la catégorie Lot d’affixe. « Une véritable consécration pour l’élevage », se souvient Sophie, qui compte cette année sur Grant mais aussi sur Naomi, également championne de France, pour ramener un nouveau trophée.  

La recherche d’une alimentation plus saine est une préoccupation majeure pour la plupart des Français qui n’hésite désormais plus à faire de même pour leurs animaux. Le marché de l’alimentation animale a progressé de 48 % en 10 ans pour atteindre 4 milliards d’euros, soit l’équivalent du marché du livre en France.

Une croissance portée par l’arrivée de nouveaux acteurs, qui veulent offrir aux propriétaires plus de transparence dans la composition des croquettes mais aussi des alternatives plus écoresponsables.  

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Fondée en 2018, la marque Japhy s’est donné pour mission de « démystifier l'industrie de l'alimentation animale ». Elle propose pour cela des recettes pour chiens ou chats fabriquées avec des ingrédients 100 % naturels, mais surtout adaptés au profil de chaque animal.

Il faut pour cela remplir un questionnaire en ligne qui permet ensuite de déterminer quelle est la recette de croquette idéale pour votre compagnon. « Tout a été pensé avec nos nutritionnistes », explique Alison Donat-Chauvel, directrice marketing chez Japhy. « On voit que cet aspect nutritionnel est devenu une préoccupation majeure pour les parents d’animaux. Ils cherchent à la fois à faire plaisir à leur animal, mais aussi à savoir ce qu’ils mettent exactement dans leur gamelle pour prendre soin de leur santé ». 

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Et pourquoi ne pas allier plaisir et démarche écoresponsable ? C’est la volonté de la marque Scraps Gourmet, qui propose des friandises pour chien fabriquées avec des invendus de boulangeries. Un concept inédit, né dans l’esprit de Piers Garnham, ancien meunier d’origine anglaise qui s’est installé en 2017 dans le Gers pour lancer sa marque. 

« L’objectif était d’accorder notre passion pour les animaux et cette démarche de lutte contre le gaspillage, chère à nos yeux », raconte Victoria Garnham, fille de Piers et cofondatrice de l’entreprise. 

Devant le succès de ses quatre premières recettes de friandises pour chien, Scraps Gourmet veut aujourd’hui aller plus loin et espère à l’avenir élargir sa gamme aux chats et aux chevaux. L’entreprise participe également à l’opération « Objectif Anti-Gaspi », dans le but de collecter des fonds.

Planter des fleurs pour venir en aide aux abeilles. Un geste qui peut paraître anecdotique mais qui fait en réalité toute la différence. C'est en tout cas la conviction de l'association Natur miel.

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Basée à Saint-Gaudens, près de Toulouse, elle propose à toute personne qui en fait la demande par courrier d’envoyer gratuitement des graines de fleur à faire pousser. « L’objectif est d’encourager les gens à fleurir leurs jardins ou leurs balcons », explique Nicolas Puech le président de l’association.

« Avant, c’était quelque chose qui se faisait beaucoup mais on se rend compte que c’est de moins en moins le cas.  Avec la bétonisation massive, les espaces floraux sont moins nombreux, notamment en ville. Ils sont pourtant essentiels pour les abeilles », ajoute-t-il. 

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Cette année, l’association a décidé d’offrir des graines de Luzerne Lupine. « Nous changeons chaque année, précise Nicolas. C’est une plante qui va offrir aux abeilles à la fois du pollen et du nectar. Mais c’est surtout une espèce qui tend à disparaître, car elle est de moins en moins cultivée. Il y a donc un double objectif dans notre action. »

Pour participer à la démarche, il suffit d’envoyer une lettre et une enveloppe affranchie à l’adresse suivante :
Ma minette sauve ma planète 
BP 59
31800 Saint-Gaudens.

L’opération dure jusqu’au 28 février.

C'est un rendez-vous devenu incontournable pour tous les ornithologues amateurs. Comme chaque année fin janvier, depuis 10 ans, la Ligue de protection des oiseaux et le Muséum d’Histoire Naturelle invitent les Français à participer à son traditionnel comptage des oiseaux.

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Une opération nationale qui se déroule deux fois par an, fin janvier et fin mai, afin de recenser les espèces présentes dans nos jardins. Pour participer, pas besoin d’être un expert : il suffit de choisir un jour d’observation (samedi 29 ou dimanche 30 janvier), de sortir dans son jardin, sur son balcon, ou dans un parc et de noter tous les oiseaux qui s’y invitent pendant une heure. Des données qu’il faut par la suite retranscrire sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins afin d’alimenter les bases de données.

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« Aucune compétence particulière n’est demandée, tout le monde peut participer », précise Marjorie Poitevin, responsable de l'Observatoire des oiseaux des jardins à la LPO. « Les débutants peuvent commencer par identifier les espèces communes, comme les pigeons ou les rouges-gorges. Il est aussi possible de prendre des photos et de nous les envoyer, ou alors de s’aider des fiches espèces que nous mettons à disposition sur le site de la LPO. »

Avec plus de 17 000 comptages en janvier 2021, l’opération a permis de dénombrer plus de 540 000 oiseaux partout en France, lors de la dernière édition. La star des jardins était le moineau domestique suivi de la mésange charbonnière et de la mésange bleue.

Pouvez-vous dévaler une piste de ski plus rapidement qu’un faucon ? C’est le défi proposé pendant tout l’hiver aux skieurs de la station de Morzine (Haute-Savoie). Une activité mise en place pour la première fois par le parc animalier des Aigles du Léman. Objectif ? Faire de la sensibilisation autour de cette espèce de manière ludique.

« Quand on explique au public que le faucon est l’animal le plus rapide de la planète, il ne s’imagine pas réellement ce que ça représente 300 km/h », explique Jacques-Olivier Travers, fauconnier et fondateur du parc. « Par contre, quand on fait partir un skieur en même temps et que vous voyez le différentiel de vitesse entre l’un et l’autre, ça saute tout de suite aux yeux ! C’est ludique, et c’est exactement ce que l’on cherche à faire aujourd’hui en matière de conservation pour intéresser les gens. »

Une activité totalement gratuite. Les inscriptions se font auprès de l’office de tourisme de Morzine.

Tout est partie d'un projet étudiant qui s'est progressivement transformé en projet de vie. En 2019 Théo Noguer, jeune vétérinaire, a fondé SoliVet dans la région lyonnaise. Une association qui accompagne les structures sociales afin qu'elles soient en mesure d'accueillir les sans-abris et leurs animaux de compagnie. Une fois par mois, elle organise également des permanences gratuites pour que les SDF puissent faire soigner leurs animaux, le tout grâce à 46 vétérinaires bénévoles.

« Quand on choisit d’être vétérinaire, c’est pour assurer le bien-être de tous les animaux, peu importe la situation de son propriétaire », explique Théo. « L’amour que l’on porte à un animal de compagnie n’est pas lié à une situation financière, bien au contraire […]. Les sans-abris sont des propriétaires extrêmement attachés à leur animal et quand on leur donne les moyens d’en prendre soin, ils n’hésitent pas une seconde. »

Ces consultations ne sont qu'un seul aspect du travail mené par l’association. Chez SoliVet, on est convaincu que l'animal peut devenir un véritable vecteur de réinsertion sociale. C’est la raison pour laquelle elle propose aussi de former les structures sociales d’accueil, d’hébergement et de logement dans la prise en charge des propriétaires d’animaux, à l’heure où ces dernières sont nombreuses à les refuser lorsqu’ils sont notamment accompagnés d’un chien.

C’est une tendance qui séduit de plus en plus de Français. Longtemps cantonnées au milieu rural, les poules s’installent désormais dans nos jardins. Elles sont même devenues l’un des NAC (Nouveaux animaux de compagnie) les plus populaires.

Et c’est sans doute grâce au travail de nombreuses associations qui œuvrent auprès d’éleveurs afin de les mettre en relation avec des particuliers lorsqu’ils doivent effectuer leur vide sanitaire. “Quand elles arrivent à l’âge de 18 mois, les poules pondeuses sont réformées”, explique Manon Dugas. “Elles ne sont plus assez productives dans l’exploitation et sont donc envoyées à l’abattoir. Or c’est très jeune 18 mois pour une poule qui peut encore avoir de belles années devant elle !”

C’est pour cette raison que Manon et son conjoint Brice ont fondé en décembre 2020 dans le Morbihan l’association Les Caquetteuses. Tous deux organisent ainsi des sauvetages de poules de réforme en lien avec des éleveurs. Des opérations qui connaissent un grand succès puisqu’en un an ce sont plus de 43 000 volailles qui ont été sauvées de l’abattoir.

Des furets pour lutter contre les rats ! Une technique ancestrale qui était déjà utilisée au XVe siècle sur les bateaux. Alexandre Raynal un éleveur de furets du Gers l'a remise au goût du jour. Il est de plus en plus sollicité par les collectivités pour intervenir dans les parcs et jardins afin d'éradiquer ces nuisibles.

Les furets ne s’attaquent pas aux rats. Ils sont simplement lâchés dans les galeries pour leur faire peur.  Pendant ce temps Alexandre installe des filets à la sortie pour pouvoir capturer tout le terrier. « Le furet est très efficace car au-delà de l’aspect visuel qui va effrayer le rat, son odeur va également agir comme un répulsif à moyen terme » précise Alexandre.

 Avantage de cette méthode ? Elle est totalement naturelle et se révèle beaucoup plus efficace que les pièges traditionnels. C'est la raison pour laquelle la mairie de Toulouse n'a pas hésité. « Nous cherchions une alternative aux produits chimiques » explique Françoise Ampoulange conseillère municipale déléguée en charge de l’animal dans la ville.  « Le premier test s’est avéré très concluant : en 15 minutes une dizaine de rats sont tombés dans les filets. Le deuxième test réalisé début décembre sur un plus grand terrier a quant à lui permis d’attraper une cinquantaine de rats »

Cette méthode a déjà été employée dans d’autres villes en France comme La Rochelle. Toulouse a prévu de renouveler l’opération et Alexandre Raynal a également été approché par la mairie de Paris. 

Plus de 14 millions de chats et près de 8 millions de chiens… Les Français raffolent des animaux de compagnie ! Adopter un animal est pourtant loin d’être un acte anodin. C’est avant tout savoir se poser les bonnes questions. Suis-je en mesure de m’engager entre 10 et 20 ans pour un chien ou un chat ? Mon mode de vie est-il adapté ? Combien ai-je de temps à accorder à mon animal ?

La première démarche est donc de s’adresser à des professionnels. “Venir dans un refuge, c’est déjà une bonne chose”, explique Elsa Mirebeau du refuge ATPA SPA de Toulouse. “Au-delà du fait de faire une bonne action, cela permet aussi de trouver de bons conseils et de s’assurer que tout est en règle côté administratif. On s’assure aussi que l’adoption se passe bien et que chaque animal soit adapté au foyer qui l’accueille.” 

Si les adoptions de chats et de chiens restent les plus fréquentes, les Français sont également nombreux à se tourner vers les NAC (les Nouveaux Animaux de Compagnie). Souvent moins contraignants, ils seraient plus de 5 millions en France (hamsters, souris, perroquets, furets ou même serpents et mygales). En refuge, le champion reste tout de même le lapin. “C’est un bon compromis pour les parents de jeunes enfants qui ont peur de prendre un chien ou un chat, selon Elsa. Ce sont des animaux qui permettent une bonne sensibilisation du jeune public car cela leur apprend à s’occuper d’un animal.” 

Le refuge ATPA-SPA de Toulouse se situe 6 impasse Marie Laurencin. Il vous accueille du lundi au samedi de 14h à 18h pour toutes vos questions liées à l’adoption. 

On pourrait dire qu’il est un précurseur. Lui préfère se définir comme un passeur d’idée. Producteur de riz en Camargue Bernard Poujol a fait le choix il y a 10 ans de l’agroécologie. Il s’est inspiré d’une méthode ancestrale japonaise pour remplacer les produits chimiques dans ses champs par des canards. « Je voulais terminer ma carrière en faisant de l’agriculture durable » raconte Bernard Poujol au micro d’AirZen Radio. « Sauf que dans le riz c’est très compliqué car quand on arrête les produits chimiques tout pousse sauf la culture ». L’avantage des canards ? « Ils ne s’attaquent pas à la plante de riz et ils raffolent de tout ce qui peut pousser dans la rizière que ce soit en terme de mauvaises herbes ou de ravageurs ». 

Pour Bernard Poujol ce choix n’est pas anodin. Outre les résultats très encourageants, il s’agit aussi pour lui de vivre en harmonie avec son territoire. « Je suis moi-même passé par l’agriculture conventionnelle et je me sentais coupable de balancer tous ces produits chimiques dans la nature. En plus de ça je fais de la nourriture et je me voyais mal continuer à vendre à mes clients des produits souillés par la chimie ».

Pour découvrir l'exploitation et les produits de Bernard rendez vous sur son site internet.

Quand le meilleur ami de l’homme devient aussi ses oreilles. Ce pourrait être le slogan de l’association Les Chiens du Silence. Depuis 11 ans, cette structure unique en France forme des chiens d’assistance pour venir en aide aux personnes sourdes et malentendantes.

Ces chiens « écouteurs », facilement reconnaissables à leur harnais bleu, sont en mesure d’identifier une trentaine de sons du quotidien comme un bébé qui pleure, un réveil qui sonne ou encore un vélo qui arrive par derrière dans la rue. Et d’alerter leur maître en venant les toucher. Une aide précieuse, qui change la vie de ces personnes handicapées et leur permet de retrouver plus d’autonomie.

Les chiens écouteurs existent depuis une quarantaine d’années en Grande-Bretagne et au Canada. Mais en France, l’idée est très récente. L’aventure a débuté en mars 2010 pour Cathy Bire et son mari Frédéric. Ils ont ouvert leur structure à Escondeaux, dans les Hautes-Pyrénées. 3000 m² d’espace de jeu et 300 m² de chenil, où près d’une centaine de chiens ont été formés et remis gratuitement à leur nouveau maître.