EN DIRECT
AirZen Radio
1ère radio 100% positive
Il fait du cinéma depuis déjà 37 ans, avec toujours autant d’enthousiasme et de passion. Clovis Cornillac ne s’arrête jamais et pour preuve, il sort en ce mois de juin son nouveau film « C’est magnifique », avant de revenir en décembre avec « Couleurs de l’incendie », également derrière la caméra.
« C’est magnifique ! » raconte l’histoire de Pierre, coupé du monde, vivant dans les montages avec ses parents. Lorsque ces derniers décèdent, il va se retrouver confronté à la réalité de notre société, à laquelle il a réussi à échapper pendant près de 40 ans.
Son chemin sera fait de rencontres qui l’aideront à tenter de répondre à cette fameuse question : Qui suis-je ? C’est là toute la magie du film. Montrer, lors de cette quête de sens, à quel point il y a des choses absurdes dans notre quotidien.
Parsemé d’un monde fantastique, la vie de Pierre pourrait nous rendre profondément jaloux. Jaloux de cette insouciance, de cette capacité à apprécier les choses simples, à se reconnecter avec ce qui est essentiel. Le spectateur est invité à lâcher prise, à observer et, pourquoi pas, à en tirer des leçons.
Retrouvez l’interview complète de l’acteur qui est venu nous parler de son film au sein des locaux d’AirZen Radio :
« C’est Magnifique ! », de et avec Clovis Cornillac, Alice Pol, Lilou Fogli. Durée : 1 h 37. En salles dès le 1er juin.
L’ylang-ylang est issue d’un arbre tropical qui comporte 2500 espèces dans sa famille. Ses fleurs ont de longs pétales tels des rubans et leur odeur est inimitable. Leur récolte est un travail de précision. On les récupère uniquement entre avril et juin et au levé du jour, avant 10 heures. C’est le moment où elle concentre le plus de parfum.
Un arbre va donner environ 5 kilos de fleurs par an, cinq arbres sont donc nécessaires pour faire un litre d’huile. La distillation est également longue, entre 18 et 20 heures pour obtenir plusieurs fractions. Ces dernières définissent aussi la qualité des huiles.
C’est la première fraction qui est utilisée en parfumerie. Les autres servent pour aromatiser, entre autres, les produits ménagers. L’huile essentielle vient à l’issue de 20 heures de distillation.
Elle est réputée pour ses vertus calmantes sur le système nerveux en étant à la fois sédative, relaxante et antidépressive. Aphrodisiaque pour les femmes, quelques gouttes peuvent être utilisées, par exemple, en huile de massage.
Elle va pouvoir également vous accompagner pour contrer les douleurs musculaires. Mais dans ce cas de figure, elle est facilement substituable. Sa difficulté de production appelle à un usage responsable.
En cas d’atrophie du cuir chevelu, il est possible, par exemple, d’en mettre une goutte dans une noisette de shampoing par exemple.
Pour l’utiliser, comme pour l’ensemble des huiles essentielles, il est indispensable de vous faire accompagner par un professionnel.
« Hommes au bord de la crise de nerfs » est le nouveau film d’Audrey Dana. La réalisatrice souhaitait, à travers lui, montrer les hommes tels qu’ils sont à la maison, avec leur fragilité, leurs doutes, sans pour autant en faire des victimes.
Pour mettre cette histoire en images, elle s’est entourée d’un incroyable casting : Thierry Lhermitte, François-Xavier Demaison, Ramzy, Marina Hands, Pascal Demolon, Laurent Stocker et donc Michaël Gregorio.
Des hommes qui ne se connaissent pas et qui partent se ressourcer ensemble dans la nature, coachés par une femme ! Il est évident que si les choses se passaient normalement, le film n’aurait pas lieu d’être.
Le long-métrage pointe du doigt la difficulté à se concentrer sur l’essentiel, tant nos pensées sont perturbées par tout et n’importe quoi. Le tout dans un cadre qui permettra au spectateur de se ressourcer le temps d’une séance de cinéma.
Cette expérience cinématographique est une première pour l’imitateur habitué à la scène et même aux téléfilms. Il se risque ici à un nouvel exercice qui l’a passionné dès le départ. Son implication est telle qu’à la lecture du scénario, il contacte Audrey Dana, la réalisatrice, pour lui indiquer qu’il se sent plus en adéquation avec un autre personnage que celui qui lui était destiné. Ce changement portera ses fruits puisque Michaël, comme le reste du casting, joue cette partition avec brio.
Malgré un tournage parfois difficile en raison de l’aspect éprouvant de certaines scènes, il n’en reste pas moins un excellent souvenir.
« Hommes au bord de la crise de nerfs », d’Audrey Dana, avec Thierry Lhermitte, Ramzy Bedia, François-Xavier Demaison, Michaël Gregorio. Durée : 1h37. En salles dès mercredi 25 mai.
Il existe de nombreux pins. Les aiguilles du pin sylvestre sont plus petites que celles des pins maritimes. C’est cette variété qui propose l’huile essentielle la plus équilibrée en principes actifs.
Au-delà d’être un arbre à huile essentielle, il s’utilise aussi en menuiserie, papeterie ou encore pour fabriquer de l’essence de térébenthine. Le rendement des pins varie en fonction de leur âge.
On peut l’utiliser pour combattre de nombreuses infections, notamment respiratoires. On peut fabriquer des baumes pectoraux, des sirops de pin également pour lutter contre les affections passagères.
Elle est utile pour se préparer à un effort mais devient également une bonne alliée après le sport en massage, diluée dans une huile végétale. En application cutanée, là encore mélangée dans une huile végétale, sur les surrénales, elle joue un rôle de cortison-like, comprenez par là qu’elle a des effets similaires à la cortisone.
Quelques précautions sont à prendre pour l’utiliser. Elle est interdite en application directe sur la peau en raison de son aspect dermocaustique. Comme toutes les huiles essentielles il est indispensable de vous faire accompagner d’un professionnel pour l’utiliser.
Philippe Guillard aime écrire des comédies. S’il se lance parfois dans l’écriture de drame, il abandonne souvent dès les premières lignes pour revenir à son premier amour.
Sa rencontre avec Gérard Lanvin remonte au film « 3 zéros », pour lequel il était coscénariste. À l’époque il rêve de tourner un film avec l’acteur, chose qui se fera quelques années plus tard dans « Le fils à Jo » son premier film à la réalisation.
Depuis, les deux ne se quittent plus. C’est donc tout naturellement qu’il a pensé à Gérard Lanvin pour incarner son propre rôle dans “J’adore ce que vous faites”, qui nous raconte l’histoire d’un comédien en tournage, envahi par un fan joué par l’humoriste Artus.
Sur fond de magnifiques paysages, le film nous entraîne dans l’envers du décor d’un tournage de cinéma, avec un réalisateur lunaire, un Gérard Lanvin fidèle à lui-même, et un Artus pot de colle qui n’hésite pas à donner son avis, surtout lorsqu’on ne le lui demande pas.
Le tout sonne juste. Le rythme comique du film est efficace et le spectateur ne pourra qu’admirer la patience du Gérard Lanvin dans des situations plus ahurissantes les unes que les autres.
“J’adore ce que vous faites”, de Philippe Guillard, avec Gérard Lanvin, Artus, Louis Seillé. Durée : 1h31. En salles dès le mercredi 18 mai.
De la famille des graminées, cette plante développe des racines profondes. A contrario de certaines consœurs comme les blés, elle est odorante.
Elle pousse dans les climats tropicaux, par exemple, à la Réunion ou Madagascar. Pour faire l’huile essentielle, il faut creuser de manière intense car c’est la racine qui est distillée. Avant ce procédé de fabrication, il faut attendre que la racine sèche.
Sa consistance est plus épaisse que la plupart des huiles essentielles. En la respirant, vous allez ressentir le calme, l’apaisement. Son côté protecteur va aider les gens qui ont des terreurs nocturnes. Quelques gouttes sur un galet posé sur la table de nuit peuvent en effet aider à soulager cet inconfort.
Pour la circulation, sous forme d’huile de massage en complément avec d’autres huiles, elle permet de créer des synergies. On peut l’associer au cyprès, et au lemongrass, par exemple, le tout dans une huile végétale pour favoriser la pénétration.
Si vous souffrez d’accoutumance au tabac, dans un roll-on, ou en respirant le flacon, elle peut vous aider à éloigner l’addiction.
Enfin, particularité de cette huile, elle peut aider les femmes qui souffrent de retard hormonal.
Comme pour toutes les huiles, son utilisation doit être encadrée par un professionnel.
Un agriculteur se lance dans le pari fou de créer un cabaret au sein de sa ferme. Un joli synopsis de cinéma, mais aussi et surtout une histoire vraie avant tout !
David Caumette, agriculteur dans le Tarn, cherchait une solution pour sauver son exploitation agricole. C’est le jour où on lui prédisait que ce ne serait jamais possible, qu’il s’est convaincu qu’il y parviendrait. Faire le spectacle sur scène et dans l’assiette, telle est la promesse tenue depuis 2007 au sein de son établissement « Les folies fermières ».
En racontant l’histoire, on se dit qu’il paraît évident qu’un jour elle terminerait sur grand écran. Jean-Pierre Améris a découvert David dans un reportage à la télé. Très vite, le coup de cœur, les premiers contacts et le début de l’écriture du film, dont le tournage a eu la particularité de se dérouler juste après le premier confinement, alors que son précédent film « Profession du père » n’était pas encore sorti en salle.
Le film est selon lui, un éloge des rêveurs qui concrétisent leur rêve. C’est aussi une occasion de découvrir une jeune génération d’acteurs dans des rôles qui les entraînent en dehors de leur zone de confort. On y découvre ainsi un Alban Ivanov toujours drôle mais surtout très touchant et une Sabrina Ouazani lumineuse.
Le cinéma est pour Jean-Pierre Améris la thérapie d’un hyper-anxieux. Comme il dit, avec sourire : « En dehors du cinéma, vous ne me verrez nulle part, mais avec un film, vous me verrez partout ! »
Laissez la magie opérer et offrez-vous un spectacle au cinéma avec « Les Folies fermières ».
“Les Folies fermières”, de Jean-Pierre Améris, avec Alban Ivanov, Sabrina Ouazani, Michèle Bernier et Bérengère Krief. Durée : 1h49. En salles le 11 mai.
Jules Prévet est un industriel spécialisé dans le niaouli. Un jour, lors d’un voyage professionnel en Nouvelle-Calédonie, il va observer la population locale qui soigne ses plaies avec une feuille de Niaouli. Il va décider de les étudier en détail et va utiliser cette plante à des fins pharmaceutiques.
L’écorce de niaouli change de couleur après les incendies. Elle passe ainsi du blanc au noir. Ses feuilles sont persistantes et munies de trois ou cinq nervures. Elle est surtout produite en Australie, Nouvelle-Calédonie ou encore à Madagascar.
C’est une bonne alliée contre les virus de l’hiver, mais aussi les infections ORL respiratoires et urinaires. Attention toutefois à ne surtout pas l’utiliser dans le conduit de l’oreille. Il est possible en revanche de l’appliquer en baume expectorant ou encore en roll-on.
Diluée à 10% dans de l’huile de calophylle, elle aide à protéger la peau lors des traitements par radiothérapie, à condition qu’elle soit utilisée sous encadrement médical.
En association avec l’huile essentielle de citronnelle, de géranium ou de lavandin, c’est un bon insectifuge.
Comme toute huile essentielle, pensez à vous faire encadrer par un professionnel lors de son utilisation.
Si cet arbre devient de plus en plus imposant avec le temps, l’autre de ses particularités est qu’il est imputrescible. Le cedrus atlantiqua dont nous parlons se trouve dans les montagnes du Maroc et d’Algérie ! Le cèdre du Liban est un proche cousin de l’espèce en question.
On distille ses copeaux de bois par entraînement à la vapeur d’eau. Il a un rendement de 2,5% qui ne le classe pas dans les plus rentables, mais n’en fait pas non plus un mauvais élève.
Anti-inflammatoire comme de nombreuses huiles essentielles, combiné à d’autres comme l’eucalyptus citronné en fait un bon allié contre les maladies de peau. C’est le cas par exemple pour le psoriasis ou les pellicules.
L’huile essentielle de cèdre est aussi efficace pour la circulation veineuse et lymphatique. Elle s’illustre face au syndrome de Raynaud (extrémités froides) ou au phénomène de rétention d’eau.
Les mites ne l’aiment pas ! Il n’est pas rare de mettre des plaques de cèdre dans ses armoires pour parfumer et éviter l’envahisseur. Quelques gouttes appliquées sur ces plaques ne pourront qu’accentuer son efficacité.
Dernier point, humer le flacon pourrait avoir un effet sur notre humeur et nous aider à affronter les épisodes dépressifs.
Attention, la présence de cétone fait qu’elle est inutilisable chez l’enfant en raison de la neurotoxicité.
Notez que l’utilisation d’huiles essentielles doit toujours être accompagnée des conseils d’un professionnel.
Cet aspect tonique s’exprime aussi sur les coups de fatigue.
Active pour apaiser les mycoses et les candidoses, elle est aussi anti-inflammatoire et aide à soulager l’arthrite ou la sciatique.
Non toxique pour les reins, c’est un diurétique que l’on peut utiliser aussi comme une huile de drainage notamment pour des massages lymphatiques.
Caustique pour la peau, il faut impérativement la diluer dans une huile végétale pour une application cutanée.
Dans votre shampoing, quelques gouttes peuvent aider dans les cas de démangeaisons ou pellicules.
Le titre « La revanche des crevettes pailletées » aurait dû être celui du premier volet. À l’époque, le distributeur Universal Pictures avait conseillé aux réalisateurs de changer car celui-ci faisait trop « titre pour un numéro 2 ». Loin d’eux l’idée se retrouver cette bande à l’époque.
C’est le succès du premier qui a précipité le retour des crevettes devant la caméra. Un tournage réalisé en Ukraine car impossible en Russie, pays dans lequel se déroule l’action, pour des raisons qu’il est inutile de détailler.
L’aventure nous amène cette fois-ci sur la route de Tokyo. Nos héros vont tomber dans une embuscade en Russie qui va emmener certains d’entre eux dans des centres de conversion.
C’est là tout l’intérêt, montrer à travers la comédie une réalité qui est loin d’être drôle. Le message passe avec douceur, on y retrouve tout ce que l’on aime dans l’équipe des crevettes et l’esprit de fête qui les accompagne.
Si vous étiez aux abonnés absents pour le premier, vous pourrez tout de même suivre sans aucunes difficultés les aventures de cette troupe haute en couleur qui vous offrira quelques larmes entre de longues plages de rires.
“La revanche des crevettes pailletées”, de Cédric Le Gallo et Maxime Govare, avec Nicolas Gob, Alban Lenoir, Bilal El Atreby. 1h53. En salles dès le 13 avril.
La plupart des roses cultivées pour faire de l’huile essentielle se trouvent en Bulgarie, dans la vallée des roses, même si d’autres variétés sont produites ailleurs dans le monde.
Son rendement est extrêmement faible, avec 0,025% d’huile essentielle dans son pétale. Trois à quatre millions de fleurs sont ainsi nécessaires pour obtenir un litre. On la distille par cohobation. L’eau utilisée est réinjectée dans la cuve plusieurs fois pour essayer d’en tirer le maximum. L’une des particularités de cette huile tient aussi dans sa texture, non liquide en dessous de 21°C.
Elle peut être efficace dans de nombreux domaines, tels que les infections ORL. Mais son coût fait qu’il est préférable de la substituer par une autre aussi efficace et plus abordable.
Pour le stress tonique et nerveux, elle est en revanche préférable à d’autres en respirant simplement son odeur. En parfumerie et en cosmétique, c’est toujours cet aspect odorant qui la rend si précieuse et unique. S’ajoute à cela des propriétés anti vieillissement, qui lui donnent un atout pour créer une lotion tonique.
Comme toutes les huiles essentielles, il est nécessaire de vous faire accompagner d’un professionnel pour son utilisation.
Ils se sont retrouvés avec enthousiasme pour reformer cette famille désormais incontournable du septième art. On prend les mêmes, on ajoute des personnages et on recommence. Résultat, “Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon Dieu” arrive en salles dès ce mercredi 6 avril.
Au-delà des bons chiffres des deux premiers opus, c’était surtout l’envie de faire un bon troisième film qui a motivé le réalisateur Philippe de Chauveron.
Le résultat est là ! On y retrouve les dialogues subtils, l’humour grinçant et les situations rocambolesques qui ont amené la saga dans le top 20 des plus gros succès du cinéma français, le tout porté par un casting toujours aussi performant.
Petite nouvelle au tableau, Alice David a récupéré le rôle de Julia Piaton, indisponible car accaparée par un autre tournage. Pour la petite histoire, c’est à elle que le réalisateur avait pensé au tout début pour incarner le rôle d’Odile, proposition déclinée car l’actrice tournait dans une autre comédie à succès : “Baby-sitting.
Entre deux salles, lors d’une grande tournée pour présenter le film en avant-première, rencontre avec une partie de l’équipe : Philippe de Chauveron, Noom Diawara, Alice David, Salimata Kamaté et Abbes Zahmani. Ils nous racontent quelques anecdotes de tournage et partagent avec nous une belle histoire de famille.
“Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon Dieu ?”, de Philippe de Chauveron. 1h38. En salle le 6 avril.
Imaginez-vous deux hommes politiques que rien ne rapproche mais qui se retrouvent collés l’un à l’autre. Portée par Jonathan Cohen et Vincent Macaigne, cette comédie absurde a d’abord fait rire les réalisateurs avant de devenir une idée concrète.
Les blagues sont présentes dans tous les plans du film, du dialogue au décor, chaque détail a été soigné par Benoit Delépine et Gustave Kervern derrière la caméra.
Et ce duo d’acteurs alors ? Là encore l’histoire, ressemble à une blague. Une rencontre lors d’une soirée des César. Après plusieurs nominations et aucun prix pour « Effacer l’historique », les deux réalisateurs se retrouvent sur le trottoir à attendre le taxi avec les autres « loosers » de la soirée parmi lesquels Jonathan Cohen et Vincent Macaigne. S’engage alors une discussion qui deviendra par la suite une collaboration.
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, votez pour l’humour grolandais, actuellement en salle !
“En même temps”, de Gustave KErvern et Benoît Delépine, avec Vincent Macaigne, Jonathan Cohen, India Hair. 1h46. En salle dès le 6 avril.
Dès la préhistoire, l’homme enduisait son corps de boue afin de se protéger entre autres des rayons du soleil. Inspiré du modèle animal, les produits appliqués sur les corps ont évolué au fil du temps et, avec le monde moderne, les produits chimiques sont devenus majoritaires. Mais aujourd’hui, la volonté de retrouver des produits le plus naturels possible s’accroît.
La tendance du « Do It Yourself » va dans ce sens, mais il est parfois difficile de s’y retrouver.
Avec cet ouvrage “1 ingrédient = 3 cosmétiques“, Edith Petitet propose plusieurs manières d’aborder le sujet. Dans un premier temps par type de peaux, par type d’ingrédients ou encore par bienfaits.
Et comme souvent lorsque l’on fait des recettes, il manque un ingrédient à la maison. Pour anticiper ce problème, le livre vous propose systématiquement de quoi le substituer.
Une bonne approche pour s’initier à la maison et fabriquer soi-même ses propres produits tels qu’un sérum anti-ride, un baume de rasage ou encore un dentifrice pour les enfants. Le tout avec nos amies les huiles essentielles.
“1 ingrédient=3 cosmétiques“, d’Edith Petitet, éditions Ulmer, 18 €.
C’est en réalisant, il y a quelques années, un documentaire sur la danse que le réalisateur a eu envie de faire un long métrage sur ce thème.
Dans “En Corps”, le spectateur suit le parcours d’un personnage qui lutte pour reprendre sa passion malgré l’impatience qui l’habite.
Une résilience qui fait aussi penser au métier de réalisateur pour lequel il faut savoir s’armer de patience, motivé par la passion.
“En Corps” est un film très visuel, nécessitant une précision entre le rapport du son et de l’image et qui démarre dès le début avec une scène de danse intense, sans dialogue pendant près de quinze minutes et surtout une héroïne incarnée par une vraie danseuse pour reproduire des gestes qu’une actrice n’aurait pas pu rendre suffisamment réalistes. Cet envers du décor est un privilège selon Cédric Klapisch, car le spectateur voit ce qu’il ne peut pas voir d’habitude.
Les sentiments trouvent aussi leur place dans ce rendez-vous et on se rend compte, parfois, à quel point il est compliqué de dire « Je t’aime ».
Un message d’espoir et une histoire touchante à découvrir en salle dès ce mercredi 30 mars.
“En corps”, de Cédric Klapisch, avec Marion Barbeau, Hofesh Shechter et Denis Podalydès. 2 heures.
C’est une jolie fleur qui ressemble à une feuille de papier froissé avec de grands pétales bicolores, son cœur étant en général plus foncé. Elle est facile à hybrider, ce qui facilite le travail des scientifiques même si la fécondation demande la plus grande des attentions. Sa floraison est printanière et ses arbustes sont généreux.
Il mesure en général un mètre et ne réclame pas beaucoup d’eau. D’ailleurs, le feu favorise la floraison de ses graines et c’est pour cette raison que lors d’un incendie, ce sont souvent les premières fleurs à apparaître de nouveau dans un paysage mort.
Son atout majeur par rapport à ses consœurs réside dans son pouvoir antihémorragique. Elle est ainsi utilisable pour soulager les saignements de nez, les petites plaies ou encore les crevasses et les gerçures. Mais elle est aussi calmante ! Cela est non sans rappeler cette anecdote sur le baume hystérique du XVIIIe siècle évoqué quelques lignes plus haut.
Enfin, elle entre en jeu dans la fabrication de nombreux cosmétiques, par exemple pour une crème de rasage maison, un baume anti-bobos ou encore une crème post-épilation.
Vous trouverez de nombreuses recettes dans le livre « 1 Ingrédient 3 cosmétiques »
Comme toutes les huiles essentielles, il est nécessaire de vous faire encadrer par un professionnel pour son utilisation.
François Busnel et Adrien Soland, les réalisateurs, ont décidé de mettre en lumière un personnage qui crève l’écran et qui rend tout beau. Tel un personnage de cinéma pourtant bien réel. Car le film n’est pas une fiction mais un documentaire dans lequel l’écrivain Jim Harrison se livre de manière touchante. Une sorte de testament spirituel.
Il évoque avec simplicité toutes les étapes de sa vie, comme « les années macaronis », métaphore de l’époque dans laquelle le succès n’était pas encore au rendez-vous. Le réalisateur François Busnel aime à dire qu’il n’écrase jamais le spectateur avec son succès.
La nature est un personnage du film. Ainsi, campé sur une barque au milieu d’une rivière, Jim Harrison partage son ressenti : « Rien n’est plus beau que de regarder une rivière ». Une façon poétique de comparer nos vies, qui, comme toutes ces rivières, vont toujours de l’avant.
Et comme tout écrivain, on le voit bien sûr écrire. Des poèmes pour ses amis partis, avec toujours de belles phrases qui restent en tête telle une musique douce et réconfortante : « Le vrai miracle c’est que le monde existe, alors savourons la beauté de l’aube ».
Quant au titre, il se veut porteur d’un message, la terre est jolie, c’est notre maison et ce serait bien que l’on se comporte comme ses habitants et non comme ses exploitants.
Le sujet est plus que jamais dans l’actualité. Si les méfaits des pesticides sont plutôt connus du grand public, peu de monde s’imagine la puissance de l’empire qui tourne autour.
Frédéric Tellier, réalisateur de “Goliath”, a pris contact avec l’association Générations Futures, il y a quelques années, pour obtenir un éclairage sur la situation et éviter tout impair.
>>>Frédéric Tellier : “Ce qui me captive, c’est de parler des vrais gens”
Une fois le film terminé, Nadine Lauverjat salue son réalisme en déclarant même « avoir l’impression d’être au travail ». Car oui, tout est vrai. Si le film aborde la thématique sous forme de fiction, il n’en est pas moins le reflet d’une réalité.
Cette dernière voit à travers le cinéma un outil supplémentaire pour porter le combat contre les pesticides et donner envie aux gens de s’intéresser à ce sujet en les incitant à s’engager. Les chiffres du box-office montrent d’ailleurs la curiosité du public sur cette thématique en rassemblant près de 268 000 spectateurs en seulement sept jours.
Contrairement aux apparences, le film n’est pas seulement un thriller mais aussi une ode à l’engagement sans faille de nombreuses personnes et c’est sans doute là l’un des messages les plus importants. Un combat que finalement, chacun peut mener.
C’est un film qui traite de l’anéantissement de l’homme par l’homme. La phrase est choc et, pourtant, elle résume à elle seule l’esprit du film.
Mais au-delà de la gravité du sujet, il transpire de « Goliath » une formidable énergie. Celle de réaliser la difficulté de certains combats certes, mais aussi et surtout de valoriser la puissance de la volonté. Après une semaine d’exploitation, le film a déjà été vu par près de 268 000 spectateurs et tient l’une des meilleures notes spectateurs de 2022.
Le casting est puissant. Pierre Niney, Gilles Lellouche et Emmanuelle Bercot, imaginés chacun dans un rôle par le réalisateur qui confie s’être pris le temps d’un instant pour Claude Lelouche. Sauf que les trois souhaitaient faire le film, mais pas dans le personnage proposé. Ils se sont donc appelés en cachette et ont redistribué les cartes. Le tout dans un tournage qui s’est préparé et déroulé dans la discrétion.
Le spectateur est inclus dans l’histoire et, sans répondre aux interrogations, il est poussé à la réflexion tout au long d’une intrigue captivante.
