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« J’avais besoin de chercher chez les aborigènes une part de moi qui était manquante et toujours à travers la trame invisible, le rêve, l’espace-temps. » Sa première rencontre avec cette terre sacrée a lieu en 2005. Elle participe à la réalisation d’un documentaire pour France 5 sur les « Derniers Traqueurs australiens ». Pourquoi l’Australie ? La jeune femme n’a pas de réponse, si ce n’est suivre son instinct et l’envie de raconter l’histoire de ces terres volées et de ces peuples dominés. Leur univers la captive. Quelques années plus tard, en 2011, elle décide d’y retourner, en apprenant l’histoire de ces femmes qui luttaient pour protéger leurs terres sacrées d’un enfouissement nucléaire. Accepter d’être dans l’instant présent, prendre conscience de son corps et s’ancrer à travers des rituels, des chants, des danses, voire des prises de plantes… Les enseignements du peuple australien la fascine : « Le plus grand enseignement est d’être là à l’instant T, avec la personne, à l’écoute… Il n’existe rien de plus puissant pour mettre en mouvement l’environnement. »
Natacha Dzikowsky, auteure de « Belle et bien dans son âge » (Éd.Leduc) accompagne depuis quelques années une communauté de femmes sur le chemin de leur bien-être, de la réconciliation avec leurs corps et ses transformations au moment de la ménopause.
Être jeune, c’est avoir de l’énergie et la capacité physique de faire ce que nous voulons avec enthousiasme. Cela ne veut pas dire garder son corps de jeunesse. Mais pour autant, cela ne veut pas dire non plus se dégrader et être limité. On peut prendre de l’âge et rester jeune. Le corset de l’âge est dans nos têtes surtout. Il est le fruit de l’image que la société nous renvoie. Nous avons le pouvoir de la refuser, de la déconstruire. Et regarder, penser et ressentir l’âge comme nous le souhaitons, sans céder à la perception négative véhiculée par l’âgisme.
Natacha Szikowsky nous donne ici des clés pour aider notre corps à trouver un nouvel équilibre et pour muscler notre mental. Car corps et esprit sont liés pour construire la confiance en soi, pour habiter son âge dans l’instant avec sérénité et joie.
En novembre 2019, elle lance Femmes d’art, un podcast dédié aux femmes qui évoluent dans le monde de l’art, pour leur donner plus de visibilité et parler enfin du monde de l’art au féminin ! C’est un projet dont la vocation est de mettre en avant toutes les femmes qui font le monde de l’art, ainsi que leur travail. Les femmes, à l’instar de nombreux autres secteurs de la société, sont sous-représentées dans l’art. Elles ont aussi longtemps été invisibilisées, discriminées, et si les choses ont évolué, il reste encore du chemin à parcourir.
Femmes d’art, c’est un média dédié aux femmes qui font le monde de l’art. Chaque semaine, elle interroge une femme artiste, galeriste, historienne, sur son parcours, les femmes qui l’inspirent, ses défis en tant que femme dans ce secteur… Femmes d’art est également devenu un magazine en ligne, une newsletter, un Club et un livre à parâtre prochainement aux Éditions Leduc.
Plus de 30 % de la population serait hypersensible. Mais la majorité des concernés l’ignore. Beaucoup vivent mal cette singularité. Pourtant, lorsqu’on la reconnaît et qu’on l’intègre, elle peut devenir une vraie richesse. Susceptible, même, pour certains, de transformer le monde.
Géraldyne Prévot-Gigant est psychopraticienne et accompagnatrice de transformation depuis vingt-cinq ans. Spécialiste de la relation et de la dépendance affective mais aussi de l’hypersensibilité, elle donne régulièrement des ateliers sur ces thèmes. Fondatrice des Groupes de Parole pour les Femmes, elle est notamment l’auteure de La Force de la rencontre (Odile Jacob).
Forte de son expérience, elle livre pour la première fois une façon nouvelle d’envisager l’hypersensibilité : elle émet l’hypothèse d’une sensibilité nouvelle, conséquence directe de ce qui se passe aujourd’hui au niveau collectif et en synergie avec l’éveil et l’ouverture actuels des consciences. Et si vous étiez concerné?
Vous découvrirez dans cette émission les caractéristiques des personnes hypersensibles spirituelles, les étapes de l’éveil et en préservant vos vibrations élevées et enfin comment développer votre intuition et vous connecter à l’invisible grâce aux nombreux mantras, rituels et méditations. Pour que votre hypersensibilité spirituelle participe à l’éclosion d’un nouveau monde !
Prenez un moment pour vous et laissez-vous guider par notre animatrice Aurélie Godefroy. Celle dont les échanges nous interrogent, nous emmène aujourd’hui à la découverte de l’hypersensibilité. Pour l’occasion, une interlocutrice de choix: l’autrice Géraldyne Prévot Gigant, qui, en préambule, évoque les Stoïciens et leur rapport à l’instant présent.
"L’instant présent est une clé de sagesse que l’on a toujours sur soi. Pour vraiment s’assurer un instant présent oresque instantané, il nous suffit d’être connectés à nos sens, dans l’idéal dans un environnement de nature, ou bien dans un musée face à un beau tableau, et de porter son attention sur notre sensorialité, sur notre corps, et d’établir une connexion avec cette sensorialité, soit la nature, soit le tableau."
Vivre pleinement l’instant, ne pas s’en dérober car, comme le précise Géraldyne Prévot Gigant: "Quand on est dans cette pleine conscience, instantanément, nous sommes dans l’instant présent."
Retrouvez l’intégralité de l’émission Mieux Vivre l’Instant d’Aurélie Godefroy à 19h sur AirZen radio.
Productrice mais aussi maman, Hermès Garanger répond aux questions de notre journaliste Aurélie Godefroy. Elle se confie sur la reprise de sa vie "normale", après avoir été nommée lama – soit la possibilité d’enseigner le bouddhisme- à 19 ans. "Après la retraite de 3 ans au monastère, on m’a proposé de rester pour enseigner en tant que lama. Et finalement j’ai décidé de partir dans la vie active et de transmettre plutôt la méditation."
Transmettre la méditation dans la vie active, pour regarder son quotidien avec un oeil nouveau et plus serein, comme Hermès Garanger le précise. "En tant que maman, en tant que conférencière, en tant qu’auteure, m’adresser à tout public; j’ai choisi d’enseigner la méditation aussi bien à des chefs d’entreprise qu’à des enfants dans les écoles."
Un parcours inspirant, une formation précieuse, Hermès Garanger continue au quotidien d’appliquer les préceptes du bouddhisme qu’elle a appris, notamment la méditation qu’elle pratique une heure par jour. "Cela m’aide à gérer le stress, les émotions, et voir les choses avec plus de hauteur."
"Et justement nous y sommes! Nous allons nous interroger sur comment avec Christophe Fauré, qui est un peu le parrain de cette émission! Alors Christophe, comment vivez-vous l’instant?" "Il y a des pensées dans mon esprit qui formulent les mots que je vais prononcer. Et il y aussi des tas de pensées qui sont en lien avec le futur, sur ce que je vais faire plus tard. Des pensées subtiles sur d’où je viens, comment je suis venu ici. Il y aussi une conscience de l’espace psychique intérieur, et être dans l’instant présent c’est exercer une liberté, c’est être dans le choix de ne pas suivre les pensées qui mènent dans le futur, de ne pas suivre les pensées qui résident dans le passé."
Vivre le moment présent, l’instant présent, Christophe Fauré l’a expérimenté tout au long de sa vie. Une vie comme un parcours initiatique où le psychiatre a su saisir le moment, comme lorsqu’il est devenu moine bouddhiste il y a vingt ans, après avoir été médecin. "C’était un moment de ma vie où il y avait un appel intérieur de quelque chose de différent. Après une pratique en cabinet, j’étais même dans une relation affective, il y avait les premiers succès de mes livres, mais il y avait quelque chose de fondamental qui était un peu sur un versant burn-out mais aussi sur une dimension spirituelle qui était en carence."
Un chemin initiatique que l’auteur raconte dans S’aimer enfin, publié chez Albin Michel, où pendant deux ans Christophe Fauré s’est immergé dans cette recherche de "l’essence de l’essence de l’être". "Deux années d’immersion complète, comprendre l’essence même extrêmement universel, fondamentalement spirituel de notre existence. Cet ancrage de cette culture m’a fait revenir dans le monde réel pour repratiquer la médecine, le métier de psychiatre et de psychothérapeute avec une autre perspective."
Retrouvez le témoignage de Christophe Fauré dans l’émission d’Aurélie Godefroy.
À la question d’Aurélie Godefroy: "vous évoquez cette crise dite du milieu de vie, mais finalement ces crises on peut les vivre un peu tout le temps?", le psychiatre de répondre: "D’une certaine manière oui, mais il y a une spécificité à ces crises aux alentours de 40, 50 ans. Maintenant ou Jamais, ça peut faire peur comme titre, mais c’est aussi une confrontation de chaque instant." Le physchiatre nous interroge notamment sur notre capacité à prendre les bonnes décisions au bon moment, sans remettre à plus tard, au risque de laisser passer sa chance.
"Est-ce que je prends les décisions qui sont justes et bonnes pour moi? Est-ce que je remets à plus tard les choses qui sont importantes pour moi? Et parfois ce plus tard devient trop tard, parce que le train est passé, la vie a passé, les opportunités sont passées."
On peut explorer dans ce livre tout ce qui peut être fait pour saisir les opportunités, fructifier ce qui est bon et bien dans une existence. Être dans cet instant présent pour voir ce que la vie a à nous offrir et comment on peut en toute liberté, en toute conscience, intelligence parvenir à tirer le mieux de l’existence, tant pour nous-même que pour les autres et laisser une empreinte bénéfique de notre existence dans ce monde."
Retrouvez ici l’intégralité de l’émission d’Aurélie Godefroy avec Christophe Fauré.
