Et sous leur carapace parfois imposante se cache une incroyable diversité. Le magazine Epicurious en a recensé 15 variétés, des plus classiques aux plus surprenantes. L’occasion de redécouvrir ce trésor culinaire d’automne.
Savoir reconnaître les courges incontournables pour mieux les apprécier
Certaines courges sont devenues des habituées de nos marchés. La courge poivrée, striée et à peau comestible, se coupe en deux et se rôtit tout simplement.
La butternut, en forme de cloche, offre une chair orange et sucrée. Elle se pèle à l’économe, se coupe en quartiers, se rôtit, se mixe en soupe, purée ou risotto.
La carnaval, croisement entre la poivrée et la courge boulette, attire par ses motifs. La delicata, jaune striée, garde sa peau fine comestible.
Coupée en anneaux, elle est aussi décorative que savoureuse en salade. Quant à la honeynut, version miniature de la butternut, elle concentre une douceur caramélisée irrésistible. Rôtie simplement, elle se suffit à elle-même.
Enfin, la buttercup, compacte et au goût de châtaigne, se prête idéalement au farci, avec sa texture dense.
Explorer des variétés originales pour changer des classiques
Vous avez fait le tour de la butternut ? Place à la Hubbard, disponible en version bleue, orange ou red kuri. Ces mastodontes (jusqu’à 9 kg) possèdent une chair sucrée et amidonnée, parfaite pour les soupes, sauces ou currys.
La kabocha, verte ou rouge, a un petit air de citrouille asiatique. Son goût de noisette s’épanouit en tempura, cuisson vapeur, tarte ou sauté.
Autre curiosité : la koginut, courge côtelée à peau comestible et texture veloutée, délicate au four ou à la vapeur.
La courge spaghetti, elle, est trompeuse : une fois cuite et effilée à la fourchette, elle remplace les pâtes dans des recettes originales. Et que dire de la citrouille sucrée au fromage ? Rôtie, farcie, en purée ou en dessert, elle brouille les frontières entre salé et sucré.
Maîtriser la préparation : choix, cuisson, épluchage selon les variétés
La règle d’or : une courge doit être lourde pour sa taille, avec une tige intacte, sans zones molles. Les plus grosses nécessitent souvent une entailles de stabilisation avant de les couper.
Une fois ouvertes, évidez-les soigneusement et gardez les graines : rôties, elles font un excellent en-cas. Selon la recette, on peut couper les courges en quartiers, anneaux, ou les rôtir entiers.
Côté peau, tout ne se mange pas : la delicata et la honeynut peuvent se consommer rôties, peau comprise. La butternut, bien que comestible, est plus agréable pelée. Heureusement, on la trouve aussi prédécoupée en magasin.
Enfin, côté cuisson, les courges se glissent aussi bien au four, à la poêle qu’en purée. Elles subliment une salade tiède, un gratin rustique, voire un gâteau à l’érable.
Les courges d’automne, alliées durables et créatives pour une cuisine inspirée
Riches en fibres, vitamines A et C, les courges sont aussi des championnes de la conservation naturelle.
Stockées dans un endroit sec et frais, elles se gardent plusieurs mois. Leur variété est une source infinie d’idées, du plat familial au repas de fête.
Elles apportent de la couleur, du moelleux, parfois du croquant, et souvent cette petite touche sucrée qui fait toute la différence. Et ce, sans efforts.
Alors si vous ne deviez ajouter qu’un ingrédient à votre cuisine cet automne, misez sur les courges. Une seule variété peut changer tout un plat… Et quinze variétés, c’est une saison entière de festins inattendus.